4°- Désir de respecter la vie humaine

Le poète Juvénal avait raison en affirmant « Mens sana in corpore sano » (Un esprit sain dans un corps sain). « L’Alkémien » n’est plus disposé à nourrir exclusivement son esprit tout en négligeant son corps… ou le contraire. Si nous devons vivre au-delà de 100 ans grâce aux progrès de la science (merci à Google qui va nous rendre immortels), il serait utile de passer ce moment dans les meilleures conditions. Pour cela, il faut se comporter respectueusement avec les entités qui nous constituent. Comment vivre en harmonie si les aliments que nous ingurgitons sont chimiques ou le produit de tortures ? Comment vivre longtemps si notre eau est polluée ou notre consommation d’alcool trop abondante ? Comment vivre sereinement si nous respirons un air vicié par les émanations de nos véhicules ? Enfin, comment vivre en paix si notre nourriture mentale (nos pensées) est parasitée par des symptômes névrotiques ou des soucis matériels pesants ?

« L’Alkémien » ne peut pas sacrifier sans conscience une seule des quatre nourritures. Il aspire à harmoniser ses échanges avec son environnement. Dans la chine ancienne, le médecin était payé pour garder sa clientèle en bonne santé. Un médecin avec des patients malades était un mauvais pratiquant. Le but de la médecine est de trouver son équilibre général pour conserver son harmonie intérieure. Pasteur aurait déclaré avant de mourir : « Béchamp avait raison, le microbe n'est rien, le terrain est tout ». C’est pourquoi, il est plus important de consacrer ses efforts à maintenir son capital d’énergie vitale, plutôt que de dépenser du temps et de l’argent en soin qui pèsent sur la collectivité.

Cela nous conduit naturellement au transhumanisme. Cette course contre la mort ne serait-elle pas plutôt une fuite ? Ce sujet fera l’objet d’un article plus complet. Une chose est certaine, « l’Alkémien » s’implique dans toutes les actions qui lui permettent d’alimenter sainement son corps et son esprit.