Paul Fraisse[1] était un psychologue français qui a travaillé sur la perception du temps. Il a laissé son nom à l’histoire pour avoir mis en lumière par ses travaux la pensée d’Albert Einstein : « Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. »

Selon lui, le temps est subjectif et dépendant de notre activité du moment, celle-ci nous paraitra d’autant plus rapide qu’elle est intéressante. Cela constitue évidemment le piège de nous conduire systématiquement vers des activités gratifiantes au détriment d’activités moins ludiques pourtant indispensables.

 

Pour résumer la loi de Fraisse, voici les 3 points essentiels :

-          Le temps passe plus vite quand la tâche à accomplir est gratifiante

-          Le temps nous paraît toujours plus long quand cette tâche nous rebute        

« Pour avoir passé une longue partie de ma vie en captivité, je peux témoigner de la relativité du temps. Dans son livre « L'Archipel du Goulag », Alexandre Soljenitsyne raconte qu’il donnait un sens et s’appliquait à casser ses pierres durant sa captivité afin de ne pas devenir fou. »

Attendre nous parait toujours plus long qu’agir... (Suite dans le livre...)



[1] (20 mars 1911 à Saint-Étienne - 12 octobre 1996 à Châtenay-Malabry)